Thérapies et outils proposés
Thérapie intégrative
Au fil du parcours de soin, le psychologue propose et ajuste les thérapies, techniques et outils adaptés au patient, au contexte et aux problématiques traitées. Cette approche créative et multifactorielle tend à rendre le patient plus autonome et en capacité d’activer ses propres ressources, en complément des outils proposés, expliqués et transmis par le thérapeute.
Thérapie brève orientée sur la solution
Cette thérapie vise à identifier sans pour autant sonder de manière approfondie l’origine du problème ainsi que les pistes à suivre pour se sentir mieux. Un objectif concret à atteindre est déterminé ensemble ainsi qu’une stratégie de changement et les ressources personnelles que nous pourrions activer, en ce sens. Des outils nécessaires à la réalisation de cet objectif seront par ailleurs proposés.
Le but de ce travail thérapeutique est de rendre le patient autonome le plus rapidement possible avec des résultats stables dans le temps.
Soutien psychologique
Dans ce soutien ponctuel, les entretiens sont orientés autour de points précis sur lesquels nous travaillerons, ensemble. Il peut s’agir d’une impasse dans laquelle vous vous trouvez, ou question d’une perte d’emploi, d’une séparation ou d’un choix que vous devriez faire, sans pour autant parvenir à vous décider…
Psychothérapie des victimes / psychotraumatologie
Spécialisée en victimologie, j’accompagne au quotidien des victimes de traumatismes physiques et ou psychiques : accidents de la circulation, du travail, de la vie privée (domestique, chute, blessure(s) causée(s) de manière non intentionnelle par un tiers ou sur soi-même, erreurs médicales, agressions, attentat, deuils…)
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Le Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT)
Un syndrome de stress post-traumatique peut se développer suite à un évènement hautement traumatique, à l’exposition à une menace de mort ou d’atteinte à son intégrité physique et psychique, à la confrontation directe à des violences subies par un tiers, entraînant une réaction d’effroi et un sentiment d’impuissance.
Quelques symptômes du Trouble de Stress Post-Traumatique :
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Symptômes d’intrusion : pensées et souvenirs de l’évènement traumatique envahissants et vivants, « flash-back » avec l’impression de revivre la scène traumatique, cauchemars persistants
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Symptômes d’évitement : des lieux, des situations, des personnes, des pensées, des sentiments, associés au traumatisme
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Symptômes d’agitation : troubles du sommeil (fragmenté, retardé…), troubles de l’humeur (irritabilité, seuil de tolérance limité), troubles de la mémoire, de la concentration, hyper-vigilance (état d’alerte, sursauts…)
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Désinvestissement des relations, des activités, déconnexion des autres, du monde
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Dissociation, amnésie
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La souffrance psychique des victimes
« Des journées entières je restais dans la chambre, enfermée, sous ma haute surveillance. Je faisais semblant d’être là quand, en vérité, je n’étais nulle part. Qui aurait voulu me chercher aurait épuisé son souffle à parcourir le monde sans m’y trouver : je n’y étais pour personne, pour moi comme pour tout autre, perdue. » PASQUA C.
Ces perturbations surviennent lorsque la personne n’est pas en mesure de traiter l’évènement. Ce dernier fait parfois tant violence qu’on assiste à une saturation, parfois même à une déconnexion du cerveau, favorisant une intégration du trauma petit bout par petit bout. Cette interruption contribue à rendre l’évènement encore très présent et pesant, altérant la qualité de vie et les investissements, immobilisant les projets et retardant les possibles projections dans l’avenir. C’est une vie qui semble maintenue entre parenthèses.
« Poisson chat se rétrécissait de l’intérieur. Il devenait poussière. Depuis combien de temps était-il là, couché sur le sol ? N’avait-il jamais été debout ? Ce qu’il éprouvait était trop inhumain, trop désincarné pour qu’il se croit encore vivant parmi les vivants. Il n’avait plus rien en commun avec ses semblables. Il avait quitté un monde en marche comme on saute d’un train par erreur. » DE STABENRATH B.
Dans la relation de confiance qui va s’établir entre le patient et le psychologue, la parole va petit à petit se frayer un chemin et permettre aux mots de prendre place sur les émotions. C’est au cœur de cette traduction de l’intime que les souvenirs vont pouvoir se vider de leur trop plein d’énergie et de leur violence, s’apaiser, se nuancer et se retirer de la scène psychique que jusqu’à là, ils envahissaient. Les représentations mentales viendront alors à bout des réminiscences (souvenirs imprécis chargés d’émotions).
La réparation psychique réside dans le fait d’aider le patient à donner corps et sens à l’évènement afin de lui permettre de trouver une place relativement discrète parmi les autres évènements de sa vie, sans que ça vienne le déborder. Dévoilé et couvert de symboles, l’évènement douloureux va ainsi pouvoir être distancié et libéré. Le psychologue aura également un rôle à jouer dans l’accompagnement de la redéfinition des identités, des statuts et des projets de vie du patient afin de permettre une réinscription individuelle et sociale du sujet et une réappropriation de son existence au-delà des pertes, des deuils et des cicatrices.
Le patient redeviendra alors sujet de son histoire.
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« Une large part de la douleur du deuil relève de ceci : des possibles se sont éteints, des potentialités se sont arrêtées. Espérances déçues, paroles gelées, élans brisés comme une rupture sans délai des fiançailles avec la vie. » Revue Le Croquant
Dans le deuil, l’ordre symbolique qui départage le vivant du mort s’effondre, permettant ainsi l’empiètement des territoires. Le survivant suit par un mouvement de soi, l’esprit du défunt à travers un labyrinthe dans lequel il se perd et par lequel il signe sa déshérence.
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La sidération qui gèle les pensées, l’absurde qui parvient à se frayer un chemin pour retentir et renverser l’ordre établi, la prise en otage et le travail de destruction de tout ce qui lie au monde avec vitalité, délicatesse et beauté et ce cœur qui subit à répétition des attentats émotionnels conduisant vers la sortie, le cheminement de la pensée… représentent autant de dimensions sur lesquelles accompagner un(e)patient(e), venant en thérapie faire part d’une souffrance liée à une relation toxique/ d’emprise (ex : perversion narcissique)
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Les capacités physiques et psychiques du patient à résister et recréer sont nombreuses.
Cette aptitude humaine doit tant que possible, être soutenue et contenue par un professionnel spécialisé dans la prise en charge des victimes.
E.F.T
“Emotional Freedom Technique” (Techniques de libération émotionnelle)
Cette technique dite de 4ème vague, validée scientifiquement, est issue de la psychologie énergétique. Son champ d’intervention psychocorporelle, vise à équilibrer, restaurer et améliorer le fonctionnement humain en stimulant son propre système d’énergie.
L’EFT s’appuie sur l’association d’une part, de stimulation digitale de points d’acuponcture, et d’autre part, d’images, d’émotions, de sensations corporelles, de cognitions (croyances) et d’un niveau d’intensité émotionnelle (régulièrement évalué au cours du retraitement), apportés par le patient.
L’EFT a une action sur le centre cérébral de gestion des émotions, calme le système nerveux autonome, apaise le corps et libère les hormones de la réparation cellulaire.
Cette méthode de stimulation des méridiens énergétiques (aussi bienfaisante qu’une séance d’acuponcture) a démontré sa capacité à réguler rapidement l’activité cérébrale et modifier de façon permanente des apprentissages émotionnels obsolètes et coûteux.
Cette thérapie particulièrement efficace apporte des changements rapides et durables sur différents plans (croyances, pensées, émotions et comportements). Cet outil peut également être utilisé pour faciliter l’atteinte d’objectifs précis. Il peut par ailleurs, être très intéressant pour traiter les troubles anxieux et les troubles de l’humeur.
La prise en charge du syndrome de stress post-traumatique (traumas simples et complexes) via cette technique est d’autre part très intéressante. L’avantage et la force de l’EFT c’est qu’à travers ces différentes techniques « douces » et outils de stabilisation, permet non seulement au patient d’avancer à son rythme dans le traitement du trauma, mais surtout de ne pas courir le risque d’être « re-traumatisé ».
Tout comme l’EMDR, le thérapeute veille à garder le patient dans sa fenêtre de tolérance.
Par ailleurs, l’approche somatique du tapping (stimulation des points énergétiques), crée non seulement la diminution significative de l’activité de l’amygdale cérébrale (zone qui aide à réguler les émotions et à encoder des souvenirs, particulièrement ceux associés à la peur) et du cortisol (hormone du stress).
D’autre part, l’EFT tend à désensibiliser, retraiter, intégrer et reconsolider des souvenirs / des mémoires, avec des réponses et des comportements émotionnels plus sains. Cette dernière permet au patient de penser l’histoire d’une manière qui apporte une nouvelle compréhension, de nouvelles compétences, de nouveaux comportements, sans que les émotions le débordent.
Problématiques traitées : tensions psychiques, crainte de s’affirmer, confiance en soi, colère, peur, phobies, anxiété, tristesse, frustrations, insécurités, honte, culpabilité, troubles de la concentration et de la mémoire, traumas, douleurs physiques chroniques …
Public : enfant, adolescent, adule
Boîte à outils : exercices de stabilisation émotionnelle, routine énergétique et techniques d’auto-apaisement
Ces techniques vous sont enseignées afin que vous puissiez si vous le souhaitez, bénéficier de leurs bienfaits, à la maison. Je prends soin de vous fournir les explications nécessaires ou fiches avec des schémas simplifiés pour faciliter votre apprentissage.
Routine énergétique
Cette routine se compose de différents exercices complémentaires visant à diminuer l’activation émotionnelle, à apaiser votre corps et à fluidifier et clarifier vos pensées.
A titre d’exemples : les 4 coups (augmentation de la vitalité), la traction croisée des épaules (augmentation de l’énergie), les mouvements croisés (optimisation du fonctionnement du cerveau), la posture de Wayne Cook (diminution du stress et augmentation de la concentration), la traction de la couronne (clarification des pensées), la fermeture éclair (ancrage et centrage), l’agrafe (baisse de l’anxiété)
Techniques corporelles d’auto-apaisement
Gamme des 9 actions, respiration connectée au cœur, étreinte calmante, crochet de Cook, pour retrouver calme et équilibre et apaiser le système nerveux…
Cohérence cardiaque
Le rythme cardiaque, reflet de notre état émotionnel varie continuellement. La régulation de notre rythme cardiaque influence de manière bénéfique notre santé physique, mentale, émotionnelle, et réduit le stress et l’anxiété de façon rapide et efficace, avec une baisse du cortisol (hormone du stress).
“La cohérence cardiaque est l’état d’harmonie physiologique, physique, émotionnel et mental qui accompagne l’individu vers le recentrage et le renforcement de chacun de ces états” et lui permet de mieux réguler ses émotions. D’autres bienfaits ont été mis en relief : augmentation de l’immunité, de la concentration et de la mémoire, baisse de l’hypertension artérielle, de la dépression, meilleure gestion du poids...
Carnet de deuil : création d’un livre objet
L’art-thérapie est une approche complémentaire particulièrement intéressante dans le sens où elle offre une stimulation créatrice, susceptible de favoriser les dépassements. De plus, par l’objet de création, des éléments inconscients peuvent être véhiculés entre le thérapeute et le patient. L’expression de l’art, voire son interprétation, serait alors en mesure de faire émerger ce que le voile du trauma couvre et ne peut révéler par le langage. Dans la mesure où la matière fait tiers, elle offre au patient la possibilité d’avancer au cœur de la réparation psychique, à son rythme, en évitant de bousculer les édifices encore fragiles de son être.
Ce travail avec la matière facilite au fil du chemin créatif et des différentes étapes du deuil, le processus d’intégration de la réalité, l’expression des émotions, la création d’un nouveau lien et le réinvestissement du monde extérieur. Le carnet de deuil prend forme à partir d’exercices créatifs concrets et structurants autour de l’écriture, du dessin et du collage, ancrant le sujet dans un instant présent tout en s’appliquant à réaliser un travail de mémoire.
« Création signifie, avant tout, émotion » BERGSON
Adresse
1 Pl. Saint-Nizier, 69001 Lyon